Brownsburg-Chatham représente un bel équilibre entre ville et village. Étant composée d’un noyau urbain et de plusieurs hameaux sur un vaste territoire de près de 250 km carrés, Brownsburg-Chatham fait preuve de diversification tant dans sa réalité géographique que dans ses services.

Notre identité

Sa population de 7 247 habitants, en hausse de 1,8 % depuis le recensement de 2016, est composée de gens fiers, une fierté qui se traduit par des actions et des stratégies de développement qui fonctionnent. Ma ville, mon choix, la devise de la ville, exprime la détermination des citoyens à dynamiser leur milieu pour en faire un lieu de vie agréable à fréquenter, que ce soit pour s’y établir ou pour y passer tout simplement.

Attractive pour ses chalets de villégiature, la ville est entourée de nature. Elle est notamment reconnue par son magnifique camping municipal et sa marina au bord de la rivière des Outaouais.

Brownsburg-Chatham met également en valeur sa mixité d’attraits récréotouristiques, culturels, patrimoniaux et agricoles.

Le dynamisme économique de la Ville s’est bâti d’une part sur l’exploitation de ses ressources minérales et forestières, d’autre part sur la fabrication de matériel explosif. Brownsburg-Chatham accueille ainsi sur son sol depuis plusieurs années un site industriel de la multinationale Orica, l’un des principaux employeurs de la municipalité.  De plus, la Ville offre la particularité d’être issue de la fusion de Brownsburg et de Chatham, réalisée en 1999. Ce rapprochement de deux villes aux profils sociodémographiques différents explique un territoire aux réalités diverses, et ce, encore aujourd’hui.

Bénéficiant d’innombrables atouts naturels, comme la rivière des Outaouais, ses multiples lacs et forêts, Brownsburg-Chatham a su développer une offre variée et évolutive d’activités récréotouristiques et de produits agroalimentaires de qualité. 

Historique

L’histoire de Brownsburg-Chatham débute il y a plus de 220 ans, en 1799, alors qu’une trentaine de kilomètres de terres longeant la rivière des Outaouais est officiellement proclamée Canton de Chatham, du nom de William Pitt, 1er comte de Chatham.

Dès 1818, une terre située sur la rivière de l’Ouest, à l’emplacement actuel du noyau urbain de Brownsburg, est concédée à George Brown, un Anglais aux grandes ambitions. Il participe considérablement au développement économique de la région avec la construction notamment d’une scierie et d’une moulange (utilisée pour le dépôt des grains de farine).

En 1855, alors que l’appellation Brownsburg ne figure pas dans l’histoire de ce coin de pays, le Canton de Chatham devient officiellement une municipalité. Les terres agricoles étant majoritaires à cette époque, l’agriculture représente la principale activité économique. Le paysage se modifie à la fin du XIX siècle, lorsqu’une entreprise industrielle spécialisée dans le domaine des explosifs vient s’y implanter. Les travailleurs affluent pour travailler chez Orica, ce qui crée un noyau urbain autour de l’usine.

En 1935, une division se forme entre le Canton de Chatham et ce qui constitue désormais le village de Brownsburg, ce qui crée une rivalité qui perdure durant des décennies. L’union de ces municipalités s’officialise enfin en 1999, mettant ainsi fin à des frictions qui font obstacle au développement de la région. Le 6 juillet 2002, la municipalité de Brownsburg-Chatham est née, telle une promesse d’unir les forces de ces deux entités municipales qui composent la plus grande parcelle géographique de sa MRC.

48^e Village-relais

En 2024, Brownsburg-Chatham devient le 48^e Village-relais du Québec. Cette reconnaissance a été confirmée par la députée d’Argenteuil, Mme Agnès Grondin, représentante de la vice-première ministre et ministre des Transports et de la Mobilité durable, Mme Geneviève Guilbault, lors d’une conférence de presse le 9 mai 2024.

Cette désignation porte ainsi à trois le nombre de Villages-relais dans la région des Laurentides. Concept unique en Amérique du Nord, les Villages-relais permettent aux usagers de la route de bénéficier d’options supplémentaires pour effectuer des arrêts, ce qui contribue à réduire la fatigue au volant et à diminuer les risques d’accident.